Le développement des algues vertes se poursuit sur les côtes françaises. En effet, d’après le CGDD, le phénomène dépasse largement la Bretagne, même si elle reste la plus touchée avec 51 plages et 33 vasières d’estuaire touchées en 2012. Malgré la volonté du gouvernement de « supprimer la prolifération des algues vertes d’ici 10 ans », aucune mesure n’a encore permis de savoir comment le gouvernement allait procéder. De nouvelles plages sont donc touchées comme celles situées sur les îles de Ré et d’Oléron. Ceci influera sur les coûts de ramassage et de traitement de ces algues augmenteront pour les collectivités locales et dépasseront les 1,7 millions d’euros (coûts 2012).
Par ailleurs, les micro-algues se développent sur les côtes françaises, y compris en Méditerranée. Un phénomène inquiétant car on en dénombre jusqu’à plusieurs millions par litre d’eau et qu’elles sont plus nombreuses en 2012 qu’en 2011. Il y aurait 10 masses d’eau inquiétantes sur 116 étudiées. De plus, certaines peuvent s’avérer dangereuses comme le cas de Phaeocystis qui asphyxie les poissons. La majorité du temps, elles modifient l’équilibre de la flore en faveur d’espèces non silencieuses et se révèlent donc néfastes pour la faune comme pour l’homme.
Article sur les algues vertes : http://www.journaldelenvironnement.net/article/les-algues-vertes-debarquent-desormais-sur-toutes-les-cotes,41326
Eau et océan : https://gcft.fr/WP/category/nos-actions/eau-et-oceans/
Agroécologie : https://gcft.fr/WP/category/nos-actions/agroecologie/