Du Sommet Mondial Climat et Territoires à la COP21 et au-delà : propositions et dynamique commune des acteurs non-étatiques
Ce side-event a permis de faire le point sur la reconnaissance des acteurs non-étatiques dans l’accord de Paris, et de valoriser leur implication dans la résolution de la crise climatique.
La discussion s’est déroulée en deux temps : plusieurs retours sur les résultats positifs du Sommet Mondial de Lyon de juillet dernier, suivis d’une table ronde autour des potentielles problématiques à développer. Une dizaine d’intervenants ont développé des thématiques liées aux questions de développement territorial durable ainsi que celle du rôle des entités administratives locales sous l’impulsion de politiques publiques durables. Présentes aux côtés de Nicolas Imbert, des personnalités aussi diverses que Jorge Furgado de la Coordination des Organisations Indigènes du Bassin Amazonien, Thierry Dedieu de la CFDT et Patrick Klugman de la Mairie de Paris ont échangé des propos allant dans le même sens. Leurs discours ont été favorables au développement de nouveaux paradigmes permettant une approche infra-étatique de la gestion des ressources naturelles, et une meilleure intégration des acteurs locaux comme les villes ou les gouvernements fédérés dans le processus de gouvernance économique et social. Il s’agirait ainsi d’adopter une approche plus inclusive renforçant la crédibilité des initiatives publiques. Cela insinuerait d’impliquer sur la durée des acteurs comme les entreprises, les mairies et les organismes éducatifs dans une nouvelle conception d’une planification territoriale et d’une économie circulaire voulues plus résilientes.