Green Cross France et Territoires est membre du Club France Rio+20 et sera présente et active à Rio
Nous souhaitons mettre désormais à profit le temps disponible en prévision de la conférence pour:
• encourager une meilleure prise en compte des initiatives territoriales, et notamment l’intégration des gouvernements et collectivités locales représentatives dans les instances internationales,
• développer la cohérence et les objectifs des fonds environnementaux internationaux, et favoriser la mise en cohérence des agences et de leurs moyens par rapport à ces mêmes objectifs, qui restent à finaliser et à concrétiser,
• forcer les ambitions affichées en section 43 vers un calendrier plus précis et plus resserré, notamment sur le court terme. Il nous semble intéressant d’anticiper à fin 2012 le point de passage prévu en 2013, mais également de se doter dans le document de synthèse d’un agenda contraignant permettant d’y accéder à horizon 2013,
• mettre en place une démarche transverse, systémique et cohérente (enjeux, impacts, bénéfices, risques) d’évaluation de la performance des technologies et innovations, intégrée dans l’approche « économie verte » pour encourager les innovations les plus vertueuses pour l’homme et son environnement, tout en anticipant les impacts et risques dans le modèle économique de toutes les activités
De manière spécifique, nous souhaitons:
• que la mise en place d’une organisation internationale de l’environnement (49 ou 49 alt.X) s’accompagne d’une institution internationale de témoignage qui pourrait à
court terme se transformer en instance juridique internationale,
• qu’une meilleure intégration des thématiques eau, agriculture, énergie, industrie, biodiversité, éducation puisse avoir lieu, pour définir des objectifs et engagements
concrets, mais aussi mettre en place des outils efficaces de partage des meilleures pratiques sur les territoires,
• qu’il soit fait mention le rôle des enjeux d’accès (à l’alimentation, à l’eau, à l’énergie…) dans les conflits, et la mise en place de processus de prévention des
conflits liés à l’eau, à l’énergie et à l’alimentation,
• que chaque orientation déterminée dans le cadre du document de synthèse fasse l’objet d’indicateurs dans son évaluation, décrits dès son élaboration.
Il nous tient désormais à cœur de pousser ces différents enjeux dans les prochains mois pour atteindre, avec le concours de toutes les autres parties prenantes, l’accord le plus
ambitieux, réaliste et concret possible à Rio+20, et de mettre en place dès le 23 juin les outils d’un suivi attentif des prochaines étapes.