Lors de ce webinaire, organisé par l’Association des amis de la Déclaration Universelle des Droits de l’Humanité, de nombreux invités ont pris la parole. Nicolas Imbert, directeur de Green Cross a partagé son expérience entre autre aux côtés de l’ancienne ministre de l’Environnement Corinne Lepage, l’eurodéputé Damien Carême, le Haut fonctionnaire des Nations unies Ricardo Espinosa, le Conseiller spécial climat de la CGLU Afrique Mohamed Nbou.
Dans un contexte post-COVID 19, les participants ont rappelé que la DDHu se montre être un outil utile et indispensable pour répondre aux enjeux planétaires. En effet, la crise sanitaire mondiale a montré toute l’importance d’adopter une telle Déclaration. Les problèmes sont de moins en moins sectoriels mais de plus en plus globaux. Dans le contexte actuel et futur de notre monde, avec notamment l’augmentation des températures, le stress hydrique, l’insécurité alimentaire, la multiplication des risques de maladie comme le paludisme, la DDHu est importante à intégrer dans les politiques publiques et internationales. Elle permet de donner les clés de réponse aux multiples enjeux en se pensant comme une méthodologie plus que seulement des droits et des devoirs. La DDHu offre la possibilité de mettre en harmonie le patrimoine culturel et humain, elle représente un gage de prise en compte du patrimoine local dans une dynamique globale. Elle permet de porter un message fort et s’adapte aux enjeux globaux comme la mise en place des Objectifs de Développement Durable (ODD), la protection et la promotion des droits humains et la question des réfugiés et migrations.
C’est pourquoi cette déclaration doit se diffuser aux différentes échelles ; du local au global. La DDHu porte un message politique fort pourtant c’est davantage la société civile qui s’en empare. Les Etats ont des difficultés à l’adopter mais la pression citoyenne constitue un poids important dans sa mise en œuvre à l’échelle étatique. En effet, les Comores représentent un bel exemple, les citoyens ont fait pression pour la prise en compte du climat comme une menace et ont permis un engagement national. La signature de la DDHu nécessite d’avoir un personnel politique ambitieux.
« Protéger l’environnement c’est protéger la population » Ricardo Espinosa.
« Ce texte représente l’équilibre et l’harmonie de la planète. » Damien Carême
« Il est nécessaire que nous nous partagions toutes les expériences qui font sens pour promouvoir la DDHu. » Nicolas Imbert