- la reconnaissance de la réussite de l’Accord de Paris, et l’importance qu’il soit ratifié et mis en oeuvre au plus vite, et ce dès la journée du 22 avril,
- l’importance de voir confirmés des compartiments dédiés pour répondre aux besoins particuliers et à la vulnérabilité des pays pacifique au déréglement climatique,
- le rôle de la coopération régionale, notamment pour des projets opérationnels (pêche et aquaculture, habitat, biodiversité, intégration des savoirs traditionnelles et connaissances scientifiques,
- l’accentuation de la transition énergétique pour rendre les pays et territoires du Pacifique Sud exemplaires dans la lutte contre le déréglement cliamtique,
- la création en 2017 d’une plateforme régionale des savoirs traditionnels,
- les souverainetés territoriales pour gérer durablement les écosystèmes terrestres et marins, et l’importance d’une gestion durable inclusive intégrant sécurité alimentaire, développement humain et résilience,
- l’économie circulaire comme solution à ces attentes,
- l’importance de proposer sécurité et sérénité à ceux qui devront se déplacer suite aux effets du dérèglement climatique.
Green Cross se félicite de cette déclaration et du succès d’Oceania 22, à travers son président Jean-Michel Cousteau, son vice-président Luc Hardy et son directeur exécutif Nicolas Imbert, tous 3 présents pour la conférence.
Jean-Michel Cousteau a beaucoup ému les leaders du Pacifique d’une part en partageant avec eux les difficultés quotidiennes des employés du centre de plongée qui porte son nom aux îles Fidji, pour reconstruire leur habitat et leurs vies suite aux effets du cyclone Winston, mais également en projetant quelques images d’Odyssea 3D, son film qui sera présenté en avant-première à Cannes le 13 mai.
Luc Hardy a insisté sur l’importance de mieux attirer l’attention de tous sur les enjeux du Pacifique Sud, notamment par des expéditions scientifiques et opérations pédagogiques.
Nicolas Imbert a insisté sur le fait que Oceania 22 rentre maintenant dans une phase de maturité: “nous percevons, notamment à travers la préfiguration de la plateforme océanienne des savoirs traditionnels, à la fois la force des Oceania Meetings, mais aussi l’importance de structurer le plaidoyer par les plans d’actions opérationnels et de coopération territoriale”. Différentes structures de financement et de coopération régionale et décentralisée ont ainsi contribué, et en particulier la Commission du Pacifique Sud, le Forum des Iles du Pacifique, le R20+, l’Institut de Recherche pour le Développement, la Banque Européenne d’Investissement, la GIZ allemande ainsi que les Nations-Unis et l’Union Européenne, afin de consolider cette phase opérationnelle.
A l’issue des Oceania Meetings et de la Déclaration de Bourail, la présidence a été transmise de Nauru (qui a été remerciée pour le remarquable travail effectué) à Tonga.
Bien à vous,
l’équipe Green Cross France et Territoires