Et si la CoP accouchait d’une souris, d’un accord à minima ? Le 5 décembre est action day, la journée de l’action, et malheureusement de ce point de vue, le texte proposé ce jour est plutôt décevant. Chacun peut se faire son idée sur http://www.cop21.gouv.fr/
On note en particulier la reconnaissance du rôle des gouvernements locaux qui a disparu, celle des savoirs traditionnels également – les éléments les plus concrets proposant des objectifs et des axes de travail sur l’océan et l’eau, l’agriculture et l’alimentation, la transition énergétique des territoires….ne sont plus là non-plus. Seule maigre source de consolation, une formule qui persiste, rattachement timidement les droits (et devoirs) humains et le dérèglement climatique.
- entendent et mettent en oeuvre le message des chefs d’état et de gouvernement, reprenant les attentes fortes et largement partagées des sociétés civiles,
- incorporent, dès la CoP21 et encore plus sur la trajectoire CoP21 / CoP21, les avancées concrètes des acteurs non étatiques, et fassent réellement du texte issu de la Cop21 la trajectoire des solutions, du concret, des engagements,
- reformatent le dispositif de négociation pour une approche inclusive sur les territoires, intégratrice, et un agenda climat connecté aux agendas géopolitiques, économiques, sociaux.
- la référence à la Déclaration des Droits de l’Humanité (http://www.droitshumanite.fr) dans le texte commun,
- la réinsertion dans le texte du rôle des gouvernements locaux, et de la nécessité d’une approche inclusive, intégratrice sur les territoires,
- la mobilisation autour des engagements opérationnels, notamment ceux qui peuvent être pris via l’économie circulaire, les zones marines et littorales, l’évolution de l’alimentation, de l’agriculture et la transition écologique des territoires.