Green Cross était présent à Nouméa du 28 au 30 avril pour le Forum Oceania21 2015, labellisé ParisClimat2015.
20 parties prenantes essentielles du Pacifique Sud (15 Etats de la Région, ainsi que l’Australie, la France, la Nouvelle-Zélande, l’Union Européenne, le Secrétariat du Forum des Iles du Pacifique) se sont réunies pendant 3 jours afin d’élaborer un texte de propositions régionales préalables à ParisClimat2015, pour le Pacifique Sud.
Cette mobilisation est particulièrement importante dans la mesure où les îles du Pacifique Sud sont les sentinelles du climat: elles font face en avance de phase sur le reste du monde à des phénomènes climatiques extrêmes, et doivent envisager avant le reste du monde les enjeux de l’adaptation tout en effectuant les nécessaires efforts d’atténuation, d’éducation et de mobilisation.
Le titre de cette déclaration est percutant: ParisClimat2015: sauvez l’Océanie
Parmi les attendus, on note la répétition et l’accélération du nombre et de la violence des phénomènes climatiques extrêmes et dévastateurs. La communauté internationale fait des efforts, mais l’inadéquation entre besoins d’adaptation et moyens mis en oeuvre restent flagrante. Il y a donc urgence d’agir pour ParisClimat2015. C’est une responsabilité conjointe de tous les Etats parties prenantes aux Nations-Unies à la fois de réduire leurs émissions, de restaurer la santé des océans et de travailler sur l’adaptation
Les Etats du Pacifique ne sont pas responsables du dérèglement climatique mais en sont les premières victimes. Il est urgence d’éveiller l’ensemble du monde à cette réalité et à cette urgence, pour accélérer la lutte contre le dérèglement climatique, et de rendre plus entendue la voie du Pacifique.
L’objectif d’atténuation de 2°C, et surtout les trajectoires précises et transparentes par pays sont plus que jamais nécessaires. Les Etats du Pacifique sont prêts à montrer l’exemple, notamment en réduisant leur dépendance aux énergies fossiles et en développant à marche forcée leur efficacité énergétique.
L’éducation et formation des jeunes par une intégration dans les programmes d’enseignement joue dans cette démarche un rôle essentiel. Sur ce sujet comme sur de nombreux autres, les parties prenantes ont adopté la mise en place avant avril 2017 d’une plateforme Oceania commune.
Elles ont également proposé de renforcer observation santé océan et climat, d’infléchir la finance climat pour mieux prendre en compte les dérèglement climatiques extrêmes, l’adaptation, les projets de territoires et financements diffus, ainsi que la compensation.
Un porte-parole d’Oceania 21 sera présent le 8 juin pour la réunion ParisClimat2015 – Objectif OCEAN: les propositions de l’Economie Bleue.
Plus d’informations sur https://www.facebook.com/GCFetT