La crise climatique draine son inertie et ses conséquences sur toute la planète. Ce sont ainsi les enjeux de cycle de l’eau, de submersions littorales, de bouleversements météorologiques et même de dynamique générale (du fait notamment des rétroactions) qui sont en question.
En parallèle, l’érosion de la biodiversité se constate, elle aussi sur l’ensemble du globe avec la disparition d’espèces animales et végétales, mais aussi au travers de la diminution de la diversité génétique des espèces.
L’Afrique est aussi diverses dans ses histoires que dans ses régimes climatiques. Systémique et respects des singularités doivent être deux cadres d’appréhension des enjeux
En parallèle… Pas vraiment. S’il y a consensus sur l’origine anthropique du changement climatique, il ne faut pas oublier qu’il en va de même pour l’érosion de la biodiversité. Ce sont bien les conséquences d’une utilisation non durable de la planète, de ses ressources (végétales, animales, minérales) et de l’espace (logement, infrastructures, agriculture, etc.) qui ont lancé la biodiversité dans une crise que nous avons peine à mesurer. Et donc à prendre en compte.
Pire encore, la crise climatique amplifie le phénomène en bouleversant les conditions mêmes des écosystèmes (température, accès à l’eau, changement de végétation et de peuplement animaux, modification des potentialités agricoles, etc.). Et en retour, la réponse des écosystèmes n’est autre qu’une participation à la modification de la dynamique climatique sur des phénomènes tels que l’évaporation, l’albédo ou encore la modification des couvertures de sol (désertification, moindre capacité d’infiltration de l’eau, baisse de la production végétale et donc de capture de CO2, etc.)
Le changement climatique et l’érosion de la biodiversité sont en réalité deux phénomènes qui s’imbriquent et se nourrissent l’un l’autre. Si nous ne maitrisons pas l’ensemble des sciences en jeux, nous en savons cependant suffisamment pour comprendre qu’il faut agir. Mieux encore, nous disposons d’un panel de solutions très large qui peut permettre de tamponne les effets de ces crises. Enfin, indispensable et incontournable, l’ingénierie de la gouvernance est aujourd’hui suffisamment outillée pour pouvoir produire des scénarios de résilience qui soient non seulement efficaces, mais, avant-même cela, acceptés par les parties prenantes et mis en œuvre par eux-mêmes.
Ces enjeux de gouvernance et de développement durable sont au cœur de la mission de Green Cross et de l’intervention de Nicolas Imbert ce mardi 20 septembre à 14H50 au salon INNOPOLIS à l’Espace Champerret à Paris. Il s’agira ainsi non seulement d’aborder les enjeux de la ville durable en Afrique mais également de mettre en avant les solutions, notamment sur le plan de la gouvernance pour permettre à tous et à chacun d’accroitre sa résilience et donc de faire face aux crises en court tout en développant des modèles sociétaux adaptés et pérennes.