Jeudi 13 avril 2017 a eu lieu la journée « Littoral, Océan et Climat », organisée par Green Cross France et Territoire, sous la présidence de Jean-Michel Cousteau, et l’Agence Spatiale Européenne (ESA).
A cette occasion, la matinée « Stoppons le plastique dans l’Océan » s’attaquait à deux dimensions : tarir les gisements de plastique; et gérer les déchets plastiques déjà présents.
Les déchets plastiques, c’est 100000 mammifères étouffés ou asphyxiés par an. De plus, il existe un lien, peu évident, et pourtant très fort entre le plastique et le climat : la moitié du captage de CO2 de l’atmosphère se fait via les phytoplanctons, qui s’avèrent être très perturbés par les substances plastiques, et notamment par les perturbateurs endocriniens.
Cependant, 70% des macro-déchets coulent, rendant difficile le nettoyage des mers : il faut donc agir d’urgence en amont.
Cette matinée de colloque avait permis de voir émerger des lignes de force, et de mettre en exergue l’importance que tiennent l’éducation et la sensibilisation dans la réduction de la présence de plastique dans l’océan, mais aussi la nécessité indubitable de créer une plateforme permettant de publier et partager l’ensemble des découvertes, études et conclusions scientifiques concernant le plastique.
Il a également été mis en lumière la nécessité de former une alliance, une coalition réunissant l’ensemble des acteurs mettant en œuvre des projets et des actions dans le sens d’une réduction de la quantité de déchets plastiques dans l’océan. Il est vital de mettre en commun les référencements et les données existants, d’où, d’ailleurs, le lancement par l’ESA de Copernicus, ce programme européen d’observation de la Terre, qui permet d’enregistrer une quantité de données essentielles à la compréhension du changement climatique et des bouleversements qu’il crée et pourra engendrer dans un futur proche si les prises de décision ne sont pas rapides et à la hauteur des enjeux.