L’eau est une ressource non substituable nécessaire à la vie, non seulement pendant la crise sanitaire que nous connaissons, mais également pour garantir l’essence même de la vie et de tous les secteurs de notre société. Or, les bouleversements climatiques menacent l’avenir de la ressource, tant dans sa quantité que sa qualité.
Aujourd’hui, la gouvernance de l’eau est confrontée à de nouveaux enjeux. Au côté des préoccupations quantitatives d’approvisionnement, les impératifs sociétaux et environnementaux émergent, faisant surgir avec eux la nécessité de développer la résilience des territoires, prévenir les conflits d’usage, préserver la santé humaine, la qualité de la ressource et des écosystèmes, et enfin assurer une gestion sereine de l’eau. Nous percevons désormais la voix de nouvelles parties prenantes, notamment parmi la jeunesse, qui réclament une écoute et une inclusion au sein des processus de décision.
Seule l’échelle territoriale est à même d‘instaurer et d’incarner cette complexité, et le fera d’autant mieux que la répartition des responsabilités et des compétences est structurée et articulée autour d’elle.
Suite à l’Acte I de Madrid (mettre lien article), Green Cross, en partenariat avec la Communauté Urbaine de Dunkerque et le Syndicat de l’Eau du Dunkerquois, organise une conférence-débat des réseaux et professionnels de l’eau, visant à présenter l’Acte II de DUNKERQUE pour une meilleure résilience EAU via les territoires.
Cet événement sera l’occasion de faire émerger des propositions concrètes pour une gestion territoriale sereine de la ressource en eau, autour de 3 axes :
- La construction collective de la gestion territoriale et démocratique de l’eau,
- Le renforcement et l’effectivité de la gestion de la ressource,
- La reconnaissance et la promotion des multiples vies de l’eau par une gestion inclusive.
Nos propositions mises en débat, seront ensuite portées à Glasgow pour la CoP26.