Dans le cadre du plus grand événement sur l’éolien offshore flottant, Green Cross a eu l’occasion de modérer la table ronde “FOW and stakeholders’ acceptance: environmental and other users’ concerns” le 24 avril 2019 à Montpellier.
Après avoir présenté la genèse de Green Cross, son représentant Jean-Yves Leber a pu expliquer sa double casquette face à l’éolien offshore flottant : en tant qu’écologiste GCFT, soucieux de l’actualité de cette filière née du phénomène NIMBY, et considérant l’industrie éolienne onshore comme confrontée à une opposition de plus en plus forte, l’offshore flottant en tire une leçon et fait un effort considérable en termes d’acceptabilité. En tant que « collègue » professionnel des industries renouvelables onshore, il perçoit avec bienveillance la contribution de l’éolien offshore flottant au mix énergétique renouvelable, indispensable à la réussite de la transition énergétique et écologique, ainsi qu’à notre développement.
Cette table ronde a pu être l’occasion de capter différentes méthodes et représentations de l’éolien offshore flottant. D’abord avec le porteur de projet japonais SHIZEN Energy, qui a parlé du problème d’acceptabilité pour l’industrie de la pêche, avec une double lecture de compensation à court ou moyen terme pour les pêcheurs, et une compensation à plus ou moins longue distance pour les autres parties prenantes (paysage, environnement). Ensuite, le projet géant en mer d’Ecosse démontre une approche de sécurisation des parties prenantes avec un volet légal et jurisprudentiel important et une forte réglementation dans les projets. Enfin, l’approche française incarnée par EOLFI dans son projet de ferme éolienne offshore entre l’Ile de Groix et Belle-Ile, ou bien par le Pôle Mer Méditerranée, apparaît comme plus équilibrée entre les différentes parties prenantes.
En suivant le programme De la Vulnérabilité à la Résilience mené par Green Cross ainsi que les SECRETS®, le développement de cette industrie participent entièrement à la Transition écologique et énergétique.