Au nom de l’Ocean Futures Society, J-M Cousteau, président de Green Cross France et Territoires, recommande aux Nations et aux gouvernements mondiaux de se mettre à l’écoute auprès des îles du Pacifique Sud et d’intervenir de manière concrète sur les menaces critiques pesant sur ces territoires.
Par l’augmentation des niveaux océaniques, les modes de vie des habitants se retrouvent en effet menacés et vraisemblablement victimes des effets du changement climatique. Oceania 21 a permis du 30 juin au 2 juillet 2014 à 19 Nations de se regrouper, laissant selon Jean-Michel Cousteau une marque émotionnelle forte face à l’urgence et à l’intensité des voix. Il évoque les conséquences dramatiques du changement pour les peuples à court et à long terme (destruction des infrastructures, des zones d’agriculture au risque d’une disparition des territoires). Beaucoup de Nations insulaires du Pacifique reconnaissent le besoin significatif de développer les énergies durables, voire renouvelables à 100%. Jean-Michel Cousteau souligne un paradoxe propre aux iles du Pacifique telles que Kiribati, créatrice de l’un des premiers sanctuaires marins du monde en 2006, et figurant pour autant parmi les principales victimes des effets du changement climatique. Oceania 21 a donc lancé un appel aux Nations du monde afin d’agir de manière unanime sur la question.
Il est important de comprendre que notre avenir reste connecté à celui du Pacifique Sud par l’océan qui nous unit, et que nous nous devons d’agir pour le bien à nous tous.
Pour en savoir plus : http://www.oceanfutures.org/news/blog/canaries-climate-change-plight-pacific-island-nations