Service d’iinformation des Nations Unies |15 novembre 2011 |
« Le PNUE espère que cette recherche aidera les économies basées sur des ressources naturelles à passer d’une logique de corruption et de recherche de gains à des économies vertes qui puissent aider ces pays à obtenir la paix, la reconstruction et le développement durable », a-t-il ajouté.
Le livre a été publié mardi par le PNUE, l’Institut de droit environnemental (IDE), l’Université de Tokyo et l’Université de McGill au Canada.
« Certains pays sont dotés de richesses naturelles qui peuvent susciter des griefs et des conflits. Néanmoins, dans des situations post-conflit, il existe une opportunité unique pour faire en sorte que les ressources naturelles de grande valeur soit utilisées pour soutenir le développement économique, la gouvernance, et surtout la paix et la stabilité », a dit pour sa part le Président de l’IDE, John Cruden.
La Présidente du Libéria et lauréate du prix Nobel de la paix en 2011, Ellen Johnson Sirleaf, qui a rédigé la préface du livre, a entrepris de diriger son pays vers la paix et la stabilité après une longue guerre qui a ravagé le Libéria. Selon elle, la paix amène une promesse de temps meilleurs qui font enfler les attentes, surtout dans un pays riche en ressources naturelles.
Le livre comporte 30 études de cas de 18 pays différents, de l’Angola au Népal en passant par l’Afghanistan ou encore la République démocratique du Congo.
Il examine comment des ressources de grande valeur peuvent être le mieux gérées dans un contexte post-conflit et il évoque les domaines où le soutien international peut être particulièrement utile, notamment aider à obtenir les meilleurs contrats possible pour l’exploitation des ressources, assurer la transparence de ces contrats, effectuer un contrôle des entreprises exploitantes et assurer la planification stratégique.
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