A lire sur La Revue de la Terre, décembre 2013.
Pollutions…fortes évolutions de cours des ressources alimentaires…crises qualité à répétition et perte de confiance du consommateur…empreinte écologiques intenses de monocultures en concurrence internationale et disparition des savoirs agronomiques dans les pays en voie de développement. Le modèle de production autour des grandes cultures et d’un mono-élevage spécialisé par région à l’échelle internationale montre ses limites. Longtemps vécu comme un ensemble de pratiques hétéroclites et artisanales, l’agro-écologie apparaît désormais comme une forte de réponse aux crises de l’alimentation, qui cherche à atteindre la triple performance économique, sociale et écologique. Et ce, en créant de la valeur localement, sur les territoires.
Mais qu’est-ce donc que l’agro-écologie ?
L’agro-écologie peut se définir comme étant un ensemble de pratiques évolutives qui permet de réconcilier l’agronomie et l’écologie. Ce concept est destiné à apporter des réponses concrètes à la « malbouffe », à l’impact environnemental d’une monoculture trop intensive, dans un contexte de gaspillage alimentaire où 50% de la nourriture consommable produite n’atteint pas l’estomac humain.
Cette pratique envisage le sol, l’eau et la vie comme un creuset permettant de cultiver et d’élever au plus près des lieux de consommations. La diversité des cultures permet d’avoir toujours une production en quantité et en qualité, l’agriculteur est impliqué comme entrepreneur de son exploitation, une démarche de ferme ouverte et de circuit court rapprochent l’exploitation agricole du consommateur, et la qualité des sols est préservées par une agriculture qui a besoin de peu ou pas d’intrants et contribue au développement de la qualité organoleptique des sols.
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