Recherche d’autonomie alimentaire à Nouméa
La sécurité alimentaire est au cœur des enjeux en ce qu’il s’agit d’assurer notamment production, distribution, diversité, etc. Plus encore dans le contexte ilien, intrinsèquement contraint en espace, il importe d’anticiper et de mettre en place les solutions propice à la résilience alimentaire.
Dans le cadre des Etats Généraux de la Transition, Nicolas Imbert abordera ces questions fondamentales au travers dune visioconférence.
En effet, la Nouvelle-Calédonie est en situation d’urgence climatique et écologique. Le Congrès ne s’y est pas trompé, qui a reconnu cette urgence par un vœu voté en l’unanimité en décembre 2019.
Le Covid-19, la fermeture des vols et des frontières, les enjeux de vie chère et la situation actuelle nous montrent cruellement l’urgence d’agir, pour nous préparer sereinement à un futur instable.
A combien estimons-nous notre résilience – et notre vulnérabilité alimentaire ? Des chiffres habituellement constatés en France métropolitaine parlent de 2 à 5%, à l’échelle d’une ville ou d’un département. Des villes pionnières comme Auch, Fouesnant ou Mouans-Sartous, atteignent un niveau de résilience alimentaire entre 55 à 70%. L’autonomie alimentaire est un objectif simple et communiquant sur lequel fédérer, pour générer des résultats, et donc de l’impact et donner envie d’agir et de changer d’échelle.
Un cerce vertueux nous tend les bras car, avec l’agro-écologie et la permaculture, les solutions existent et seront partagées pour passer de la vulnérabilité à la résilience.
5 piliers de solution permettent d’aller de l’avant tel que le montre le schéma ci-dessous : L’approche systémique de l’agro-écologie
Sur la base de retours d’expérience extraits de territoires diversifiés et complémentaires, en Nouvelle-Calédonie, à Fidji, en France métropolitaine, en Europe et à l’International, Nicolas présentera comment aller de l’avant. Ce sera aussi l’occasion d’interagir avec les faiseurs du territoires, agricultrices et agriculteurs, restauratrices et restaurateurs, associations, coutumiers, qui concourent chaque jour à faire de ces pratiques une réalité du quotidien. Il permettra de voir également comment changer d’échelle, et faire de la résilience une réalité concrète à l’échelle du territoire.
Cet événement sera enfin l’occasion de partager l’enthousiasme de celles et ceux qui ont déjà montré la viabilité, le savoir et le plaisir de mieux manger chaque jour par le sain, local et de saison, mais aussi de mettre en avant la valeur inestimable de la terre et de la mer calédoniennes.