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Green Cross publie un rapport sur le coût et les prix de l’électricité

Green Cross France et Territoires (GCFT) publie un rapport sur l’électricité, disponible sur souscription (commandes à l’adresse contact@gcft.fr) intitulé “Éléments de réflexion et de débat en vue de l’intégration des enjeux de l’énergie électrique en France dans une stratégie énergétique nationale”.

En 30 pages d’analyses et d’illustrations, ce rapport vise à alimenter le débat national sur la stratégie énergétique en répondant à plusieurs questions soulevées par les choix de société induits.

Le rapport précise en particulier les paramètres rentrant en compte dans l’estimation des coûts de production et les paramètres d’aide au choix (investissement initial, intensité et nature des coûts en phase de production, risques, démantèlement, mode de production…). Il précise en particulier l’impact de la nature du mode de production sur la consommation et l’interférence entre le contexte législatif, le signal prix, la politique d’investissement des différents acteurs et les compromis bénéfices/risques induits pour la société.

Revenant sur les éléments de chiffrage fournis par la Cour des Comptes dans son récent rapport sur les coûts de l’énergie-nucléaire, il souligne l’intérêt d’avoir accompli ce premier travail tout en demandant des travaux complémentaires.

Concernant la stratégie énergétique, le rapport note avec intérêt les scénari existants (négawatt, DGEC en particulier…) ainsi que les récentes analyses du think-tank Terra Nova. Il précise également que le mix énergétique approprié viendra de la réalité des prix (supporté par les seuls consommateurs) et de la tarification des externalités à leur juste valeur. En particulier, il suggère les tendances suivantes:

  • une vaste politique d’efficacité énergétique opérationnelle sur les 10 prochaines années (focalisée en priorité sur la rénovation des logements),
  • la mise à l’arrêt progressive du parc électronucléaire français, en faisant en sorte qu’aucune centrale nucléaire ne dépasse 35 ans d’exploitation,
  • une politique d’encouragement à l’investissement dans les énergies renouvelables déconcentrées, diversifiées, dé-carbonées, démocratiques,
  • un pilotage des investissements dans le réseau à l’échelle régionale (tout comme ceci se fait dans les transports), et un contrôle démocratique avec une autorité de contrôle réunissant des représentants de la société civile, des collectivités locales, des consommateurs et des producteurs. 

Au regard de cette analyse, le mix énergétique optimal pour la France découlerait d’un investissement dans les énergies renouvelables déconcentrées, décloisonnées, dé-carbonées et démocratiques, d’une sortie progressive du nucléaire, de politiques énergétiques efficaces ainsi qu’une tarification progressive et cela tout en n’oubliant pas une augmentation des financements en prévention des risques nucléaires (via le fonds 1% du nucléaire). Il convient également de construire des principes de tarifications justes et adaptés à l’ensemble des énergies.

Synthèse du rapport à télécharger ici: Synthèse_rapport_energie_juin2012_version1bis   

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